mercredi 10 décembre 2014

NOCTURAMA vu par Philippe Annocque





On pourrait être tenté de croire que pour dire le monde il suffirait de le regarder, les yeux ouverts, écarquillés même pour plus de clairvoyance, en pleine lumière. L’esprit lucide. Mais on sait bien qu’on ne voit que la surface du monde. L’évidence cacherait l’essentiel s’il y en avait un – on n’en sait rien. Alors autant fermer les yeux. On le voit quand même, le monde, on s’y voit aussi, même. Et ce qu’on y voit, c’est autre chose. Ou bien la même chose, mais autrement…


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